Alfa Romeo symbolise la passion automobile pour le plus grand nombre. Cette marque chargée d’histoire, et engagée depuis ses débuts dans la compétition automobile, a même suscité l’admiration de Henry Ford qui, disait-il, levait son chapeau à chaque passage d’une Alfa Romeo.
En 1909 et deux ans après sa création, la filiale italienne de la firme française Darracq doit se recapitaliser suite à des difficultés de la maison mère cédant la majeure partie du capital à un groupe de financiers lombards. En 1910, la société ALFA est constituée (Anonima Lombarda Fabbrica Automobili) pour poursuivre la fabrication d’automobiles dans l’usine de Portello, près de Milan. Dès 1911, la marque s’engage en compétition. Mais les finances ne sont pas au mieux. L’industriel Nicola Romeo rachète ALFA en décembre 1915. En février 1918, la société adopte le nom de Italiana Ingeniere Nicola Romeo e Cia. Les voitures sortant des ateliers de production portent alors le nom d’Alfa Romeo.
Au cours des années 1920, les succès sportifs s’accumulent. L’arrivée de l’ingénieur Vittorio Jano en 1925, permet à Alfa Romeo de produire des voitures de course parmi les meilleures et ce jusqu’à son départ en 1938.
En 1930, la société prend la dénomination d’Alfa Romeo. L’entreprise nationale IRI (Istituto Ricostruzione Industriale) la rachète en 1933. La firme Alfa Romeo devient alors une entreprise publique.
Après la second Guerre Mondiale, le constructeur italien sort de la production artisanale qui prévalait depuis ses débuts pour aller vers la production de masse. Ce changement est matérialisé par le lancement de la routière 1900 en 1950 et surtout par celui de la Giulietta en 1954. Alfa Romeo inaugure son usine d’Arese, près de Milan, en 1963. L’étape suivante se caractérise par la construction d’une nouvelle unité de production à Pomigliano d’Arco, près de Naples, pour y fabriquer l’Alfasud dévoilée en 1971.
Alfa Romeo reste néanmoins présent en compétition. Son engagement sportif se renforce en 1965 lorsque la marque choisit le préparateur Autodelta comme département autonome de compétition.
Après des années difficiles sans voiture réellement inédite, l’IRI vend Alfa Romeo au groupe Fiat en novembre 1986.
Peu d’Alfa Romeo ont été produites hors d’Italie. Avant-guerre, une poignée de 6C et 8C fut assemblée en France. Dans les années 1950, quelques modèles 1900 sont sortis des chaînes de l’usine Imperia en Belgique. À partir de 1960, l’entreprise nationale brésilienne FNM débute la production sous licence de la grande Alfa Romeo 2000 sous sa propre marque. En 1968, Alfa Romeo acquiert FNM. À partir de 1974, un nouveau modèle spécifique au marché brésilien est fabriqué par cette usine sous la marque Alfa Romeo. Puis le site est progressivement racheté par Fiat entre 1975 et 1977. La dernière Alfa Romeo brésilienne sort de chaîne en 1986. L’Afrique du Sud a également été une terre d’assemblage des Alfa Romeo des années 1970 jusqu’au milieu des années 1980. Dans les années 1970, les pays suivants assemblèrent quelques Alfa Romeo : Malaisie, Malte, Portugal, Rhodésie du Sud (ex-Zimbabwe), Thaïlande, Uruguay. Ensuite quelques Alfa Romeo 156 ont aussi été produites en Thaïlande par la filiale locale de General Motors entre mars 2002 et le début de 2004. Enfin, certaines Alfa Romeo ont été fabriquées sous licence à l’étranger, mais sous une autre marque : Bergantin en Argentine, division du constructeur IKA, assembla des 1900 dotés de mécaniques Willys entre 1960 et 1962 ; Fadisa en Espagne, produisit des fourgonnettes Romeo entre 1956 et 1967, puis après son rachat par Ebro, les fourgonnettes F11-F12 entre 1967 et 1976, sous les appellations Ebro F-100 puis Ebro F-108.
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