C’est décidé, vous voulez passer votre permis de conduire. Pour cela, vous allez devoir opérer en deux temps, peu importe le type de permis convoité. Il faut tout d’abord passer l’épreuve théorique, également appelée examen du code de la route. Elle est composée de 40 questions à choix multiples axées sur une multitude de thématiques. Pour la réussir, les candidats doivent obtenir au minimum 35 bonnes réponses. La validation de cette épreuve donne ensuite accès à l’épreuve pratique de la conduite. Voici les différents points sur lesquels vous devez absolument vous concentrer si vous souhaitez optimiser vos chances de décrocher votre code du premier coup.
Bien que l’examen du code de la route soit redouté par les candidats, il est possible de le réussir en toute simplicité à la première tentative en vous y prenant de la bonne façon. Vous devez vous entraîner régulièrement, rigoureusement, sérieusement et, idéalement, à un rythme soutenu. Cela vous permet ainsi de maîtriser rapidement les différents thèmes du code tout en boostant au maximum votre niveau de confiance. Lors de vos entraînements, pensez à vous attarder sur les règles sur la vitesse et sur les priorités. Elles sont primordiales, car leur maîtrise vous permettra de conduire en toute sécurité. Vous devez ainsi connaître par cœur toutes les situations dans lesquelles les règles de priorité s’appliquent.
Il convient par ailleurs de savoir les reconnaître à travers les panneaux de signalisation, les marquages au sol ainsi que les feux tricolores. Les priorités ont été instaurées dans le but de fluidifier la circulation et éviter les accidents. Il est aussi question de respecter les limitations de vitesse qui varient selon les conditions de circulation : type de route, conditions météorologiques, statut du conducteur, etc. De plus, vous devez être en mesure d’adapter votre allure en fonction des circonstances (virages, zones de travaux, descentes), sans oublier le respect des distances de sécurité avec les autres véhicules. Quoi qu’il en soit, tout conducteur qui contrevient aux règles sur la vitesse et sur la priorité se verra infliger des sanctions sévères.
Les comportements qui mettent en danger la vie des conducteurs ainsi que celle d’autrui, selon le code de la route, sont sanctionnés. Il est essentiel de bien les connaître si vous souhaitez passer haut la main l’épreuve théorique du permis. On compte parmi eux :
Nous pouvons ajouter à tout cela le fait de démarrer le véhicule sans prendre le temps de vérifier que les passages sont bien attachés. Retarder les interventions de réparation ou d’entretien figure également parmi ces comportements dangereux. Il en va de même pour la conduite à grande vitesse par temps de pluie, la non-utilisation des clignotants lorsque cela est nécessaire, le franchissement d’une ligne continue, la non-prise en considération du feu rouge, etc.
Le code de la route veut que vous vous comportiez correctement à l’égard des autres usagers et que vous sachiez faire preuve de courtoisie. Vous êtes tenu d’adopter un comportement respectueux chaque fois que vous prenez le volant. Vous devez savoir avertir les autres usagers. Vous pouvez par exemple réaliser des appels de phares aux conducteurs roulant à 50 km/h sur une route nationale limitée à 80 km/h. Il est question d’utiliser vos équipements lumineux pour avertir les autres de votre présence quand la visibilité est réduite.
Les clignotants vous permettent de signaler votre intention de changer de direction ou d’effectuer un dépassement. Dans le cas où vous faites face à une situation dangereuse, vous devez allumer les feux de détresse. C’est notamment le cas lors d’un ralentissement brutal, d’une conduite à allure réduite, d’un accident ou encore d’un arrêt sur le bord de la chaussée. De plus, il est crucial de savoir vous positionner correctement sur la chaussée. En guise d’exemple, lorsque deux voies empruntent le même itinéraire, vous êtes tenu de vous positionner sur celle la plus à droite. Durant une manœuvre de dépassement, vous devez également garder une certaine distance de sécurité latérale.
Les piétons étant les usagers les plus vulnérables, il faut respecter un certain nombre de règles de sécurité les concernant. Selon le code de la route, un piéton est un usager qui circule à pied sur la chaussée ou sur le trottoir. Il peut aussi s’agir d’une personne qui pousse à la main son vélo ou sa moto ou d’un individu en situation de handicap qui doit se déplacer en fauteuil roulant et toute personne qui l’accompagne. Un usager qui pousse un landau ou qui circule sur un véhicule de petite dimension sans moteur est par ailleurs considéré comme tel.
Vous êtes tenu de céder le passage aux piétons à partir du moment où ils sont engagés régulièrement sur la route. Vous devez par ailleurs laisser la priorité à ceux manifestant d’une intention de traverser la chaussée. En ce qui concerne les cyclistes et les motocyclistes qui sont aussi des usagers vulnérables, vous devez respecter leur place sur la route. Vous êtes aussi tenu de leur laisser suffisamment de marge de sécurité lors d’un changement de direction ou d’un dépassement. Faites bien attention aux effets de souffle et aux angles morts pouvant les déséquilibrer.
En présence d’usagers âgés ou handicapés, soyez extrêmement vigilant. Soyez attentif à leur présence et leurs besoins et pensez à leur faciliter le passage en respectant les aménagements adaptés et les places réservées. N’oubliez pas de considérer les véhicules spéciaux, comme ceux de la police, des pompiers et des ambulances. En cas d’urgence, ils peuvent franchir les feux tricolores ou rouler à grande vitesse. Ce sont des usagers prioritaires, vous devez donc leur céder le passage dès que vous voyez leur gyrophare ou entendez leur sirène, en vous rangeant sur le côté droit de la chaussée ou en vous arrêtant.
La signalisation routière se base plus précisément sur des équipements signalétiques placés de façon temporaire ou permanente sur la chaussée. Ces éléments sont répartis en trois catégories bien distinctes. On cite notamment la signalisation verticale (panneaux, panonceaux, balises, bornes), la signalisation horizontale (marquages au sol qui peuvent être transversaux ou longitudinaux) et la signalisation temporaire (feux tricolores mobiles, marquages au sol, panneaux). Pour déchiffrer les différents panneaux du code de la route (on en distingue plusieurs centaines), il convient en premier lieu de vous référer à leur forme :
Vous devez par ailleurs être attentif à leur couleur. Le blanc signale le caractère permanent des signalétiques, tandis que le rouge annonce un danger ou un risque. Le jaune, quant à lui, signifie que les panneaux sont temporaires. Pour ce qui est du bleu, il indique une obligation. On utilise le vert pour indiquer la direction d’une grande ville. Les automobilistes doivent par ailleurs prêter attention au symbole présent dans les panneaux de signalisation. Un cercle barré évoque par exemple une interdiction, une flèche indique une direction, un pictogramme informe une indication ou un danger.
La signalisation horizontale a aussi des codes couleur qui lui sont propres : blanc (marquage permanent), jaune (marquage temporaire), bleu (informations de stationnement), vert (marquage dédié aux piétons et/ou aux cyclistes). Pour ce qui est de la signalisation temporaire, on l’utilise pour avertir les usagers de la route d’un danger ponctuel. Les éléments signalétiques utilisés dans son cadre sont toujours de couleur jaune et se substituent provisoirement aux dispositifs de signalisation permanente.
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