Audi 90 B3

Plateforme :

Commune avec l’Audi 80 B3 tout comme l’essentiel de la carrosserie

Designer :

Centre de style Audi

Moins de trois ans après la sortie de la 90 B2, Audi dévoile sa remplaçante au printemps 1987. La nouvelle 90 partage la même philosophie et le même objectif que ceux attribués à la génération précédente, à savoir qu’il s’agit d’un dérivé haut de gamme de la 80 destiné à mieux concurrencer les BMW 320i et 325i ainsi que la Mercedes 190. Pour se faire, la 90 se distingue de la 80 par une calandre spécifique, des boucliers peints, un équipement plus fourni mais surtout par des mécaniques 5 cylindres. Notons que ceci vaut sur tous les marchés à l’exception de l’Amérique du Nord où la 90 partage la même calandre que la 80 et où elle dispose pendant un an d’un moteur 4 cylindres pour sa version Automatique.

En 1988, le rôle de porte-drapeau de la 90 est amplifié par le lancement d’une version 20v dont le moteur 5 cylindres dispose d’une culasse à quatre soupapes par cylindre. La même année, une roturière version turbo diesel à 4 cylindres apparaît sur les marchés allemand et italien. Il ne s’agit ni plus, ni moins que d’une 80 turbo diesel dotée d’un habillage de 90. Deux ans plus tard, Audi réitère une telle descente en gamme avec la 90 1.8E réservée au marché italien.

Finalement, Audi décide d’arrêter la série 90 à la fin de la production de la génération B3. En effet, le modèle ne se distingue guère de la 80 et il apparaît plus judicieux de fusionner les deux gammes en offrant un large éventail de version ce que fera la 80 B4 dévoilée au cours de l’été 1991 pour succéder aux 80 et 90 B3.

Lieu de production : Allemagne
Chiffres de production : 141 809 exemplaires dont 26 300 Quattro et 21 237 voitures avec boîte automatique

• Toit ouvrant disponible
• Becquet ou aileron arrière disponibles
• Quattro avec sigle « quattro » sur la calandre
• Versions US d’apparence identique à la 80 sans calandre à double phares rectangulaires

^(*) Procon-ten : en cas de choc frontal, le rejet vers l’arrière du moteur entraine des câbles d’acier qui tirent vers l’avant le volant et tendent les ceintures de sécurité avant

L’Audi 90 participe au championnat du monde des Rallyes en Groupe A entre 1989 et 1992, essayant vainement de succéder au mythique coupé Quattro, tout comme l’Audi 200 avant elle.

En Amérique du Nord, Audi engage officiellement, pour la saison 1989, la 90 dans le championnat IMSA-GTO, qui se déroule sur circuits. Ce modèle de course est propulsé par un moteur 5 cylindres 2,2 L turbo multi-soupapes délivrant 720 ch. Malgré un bilan plutôt flatteur composé de sept victoires et d’une 2^e place au championnat derrière Ford, Audi choisit d’arrêter la compétition en Amérique du Nord pour se lancer dans le championnat DTM à partir de la saison 1990.

Plusieurs préparateurs allemands, les plus célèbres étant ABT et Treser, ont proposé des améliorations mécaniques et/ou esthétiques sur la base de l’Audi 90 B3. Treser réalise un exemplaire unique : la 90 Quattro Hunter à vocation tout-chemin, à la manière des futures Audi A4 et A6 allroad.