Toyota Corolla : histoire d’un best-seller depuis 1966

Texte : Laurent Pennequin ; Photos : Toyota Motor Corporation

Depuis plus de 50 ans, la Toyota Corolla représente ni plus ni moins que le patronyme de voiture le plus vendu au monde avec plus de 51 millions d’unités produites. L’honnêteté nous pousse cependant à ne pas dire qu’il s’agit la voiture la plus produite au monde. En effet, la Corolla c’est plus une famille qu’un modèle. Depuis le lancement de la première Corolla en 1966, douze générations et cinquante-sept modèles, en considérant les différentes carrosseries, ont été mis sur le marché.

Il y en a pour tous les goûts : des berlines régulièrement actualisées ; des breaks à vocation utilitaires ou de loisirs ; de nombreux coupés dans les années 1970 et 1980 ; des sportives parmi lesquelles des GTI ; des tractions, des propulsions et des intégrales ; des essences, des diesels et des hybrides.

Le titre de voiture la plus produite au monde reste donc détenu par la Volkswagen Coccinelle fabriquée en plus de 21,5 millions d’unités entre 1938 et 2003. La Corolla continue régulièrement à être la voiture la plus produite au monde en comptant tous les modèles et dérivés portant ce patronyme. Depuis le début des années 2010, entre un million et un million trois cent mille Corolla sont vendues chaque année.

Pendant que certains philosophaient sur la voiture mondiale, Toyota l’a réalisée. Ainsi la Corolla a été produite sur les cinq continents dans vingt pays. Elle est actuellement construite dans 16 pays. Moins de 30 % des 51 millions de Corolla produites l’ont été au Japon, la grande majorité provenant donc d’un pays différent de leur pays d’origine.

Au fil de sa carrière, la Corolla a été proposée en trois ou quatre types de carrosserie. La berline et le break sont présents depuis le début. Seule la cinquième génération n’a pas existé en break. Le coupé disponible depuis 1968 s’est éteint en l’an 2000 à la fin de la huitième génération. Un modèle de Corolla monospace est proposé à partir de 1997. Ce type de carrosserie a toutefois disparu au début de l’année 2016. Enfin, un crossover a été brièvement proposé entre 2002 et 2004.

Génération	Berline	Break	Coupé	Monospace	Crossover
1G/E10	X	X	X
2G/E20	X	X	X
3G/E30-40-50-60	X	X	X
4G/E70	X	X	X
5G/E80	X		X
6G/E90	X	X	X
7G/E100	X	X	X
8G/E110	X	X	X	X
9G/E120-130	X	X		X	X
10G/E140-150	X	X		X
11G/E160-170-180	X	X
12G/E210	X	X

Avant de partir à la découverte des cinquante-sept modèles de Corolla ayant existé depuis 1966, voici leur chronologie.

Le tableau ci-dessous reprend toutes les appellations de différentes générations de Corolla suivant les modèles et les marchés.

Après une déclinaison classique en deux ou quatre portes depuis la Corolla E10, la situation évolue en 1983. La version tricorps à deux portes est abandonnée. Ensuite, l’arrivée de la traction avant coïncide avec celles des carrosseries fonctionnelles à hayon arrière. Toyota en propose même deux types : Liftback avec arrière incliné à vocation plus familiale et Hatchback avec un arrière vertical se voulant plus économique et plus ludique. La variante liftback n’est plus proposée en Amérique du Nord et au Japon à partir de la Corolla E100. Cette-dernière n’est même vendue qu’en Europe. Elle disparaît avec la présentation de la Corolla E120. Le marché nord-américain ne connaît pas la Corolla hatchback. Celle-ci est vendue au Japon comme Corolla FX mais la Corolla E110 hatchback n’y est pas commercialisée.

À partir de la huitième génération, des différences de face avant et arrière existent suivant les marchés. La Corolla E110 se déclinent ainsi en trois variantes. Le Japon connaît aussi un modèle inédit : la Corolla Ceres, une berline faux hard-top avec les vitres latérales sans encadrement.

Avec la Corolla E120, deux variantes existent : une pour l’Amérique du Nord et du Sud, et l’Asie sauf le Japon, et une autre pour l’Europe, le Japon, l’Océanie et l’Afrique avec toutefois, sur ces marchés, deux types de calandre différents jusqu’au face-lift de 2004.

La Corolla E140 connaît aussi deux versions : une étroite, baptisée Axio et réservée au marché japonais et à quelques autres endroits particuliers tels que Hong Kong, et une large pour l’ensemble des autres pays. Cette génération marque aussi l’abandon du nom Corolla pour le modèle hatchback au profit de l’appellation Auris sauf en Australie et Nouvelle Zélande où le patronyme Corolla est conservé.

En 2012, la variante hatchback à trois portes est supprimée. La Corolla Axio japonaise se distingue désormais par une plate-forme différente de la Corolla destinée aux autres marchés.

Deux ans après le lancement de la berline Corolla, un coupé fastback est proposé. À partir de là, les coupés jouent un rôle de porte-drapeau au sein de la famille Corolla. Les générations E50, E70 et E80 sont des modèles attrayant du point de vue du style et du caractère mécanique.

La Corolla Liftback E55, coupé break de chasse, est une réussite digne des Lancia Beta HPE et Volvo 1800ES du segment supérieur. En 1983, le coupé conserve son architecture de propulsion. Mais la version break de chasse disparaît. Les versions AE86 ont une courte carrière de quatre ans. Cela suffit cependant à établir un mythe qui perdure jusqu’à aujourd’hui d’autant plus que le nouveau coupé E90 est passé à la traction avant. Ce-dernier abandonne aussi la version liftback. Pour ces deux générations, les versions nord-américaines disposent de phares rétractables. Elles reprennent la face avant du Sprinter Trueno vendu au Japon.

À partir de la génération E100, le coupé Corolla Levin, et son jumeau Sprinter Trueno, ne sont plus proposés que sur le marché japonais. En 2000, Toyota supprime la Corolla coupé de son catalogue. Pourtant, Honda continue à proposer un coupé Civic sur le marché nord-américain dans son catalogue 2016. La disparition de ce type de carrosserie est regrettable pour les passionnés d’automobile.

Le break Corolla E10 apparaît quelques mois après la berline en 1967. Les breaks des quatre premières générations de Corolla conservent un caractère fortement utilitaire, plus particulièrement sur le marché japonais.

En 1983, le break ne passe pas à la traction avant. Il n’y a donc pas de break de cinquième génération. La Corolla E70 break poursuit sa carrière en abandonnant toutefois sa version à trois portes mais en gagnant une variante à toit surélevée.

Pour la sixième génération, deux modèles de break apparaissent. Le premier conserve une vocation utilitaire dans la continuité de ses prédécesseurs. Il est diffusé comme Corolla Van ou Corolla Wagon au Japon. Le second s’oriente davantage vers les loisirs. Il prend l’appellation Sprinter Carib au Japon mais est baptisé Corolla à l’exportation. Cette dualité persiste jusqu’à la huitième génération.

À partir de la série E120, le break prend l’appellation Corolla Fielder sur le marché japonais. Le Brésil le connaît aussi sous ce nom entre 2004 et 2008. Le break de la dixième génération E140 n’est pas commercialisé en dehors du Japon. En revanche, celui de la génération suivante retrouve les marchés extérieurs. La version étroite E160 est vendue au Japon et en Nouvelle Zélande. Un inédit break Auris apparaît en 2012 pour le marché européen. Son remplaçant retrouve l’appellation Corolla et est aussi vendu au Japon.

Au cours des années 1990, les carrosseries monospaces remportent de plus en plus de succès sur tous les marchés. Ce type de modèle se déploie alors sur tous les segments de marché. La première Corolla monospace est lancée en 1997. Elle repose sur la plate-forme E110 de huitième génération. La Corolla Spacio n’est toutefois diffusée qu’au Japon.

Pour la génération suivante E120, Toyota propose deux modèles de monospace suivant les marchés. Pour le Japon, une nouvelle Corolla Spacio arrive en 2001. Elle s’exporte en Europe comme Corolla Verso. Celle-ci y fait une brève carrière avant d’être remplacée par une nouvelle Corolla Verso en 2004. Malgré son nom, cette Corolla Verso européenne, fabriquée en Turquie, n’appartient pas à la famille Corolla. Elle repose en effet sur une plate-forme inédite.

En Amérique du Nord, Toyota commercialise une Corolla monospace spécifique pour le millésime 2002 appelée Matrix. La société commune Nummi assure la production de ce modèle en Californie ainsi que d’un crossover reprenant la même plate-forme et la même cellule centrale, la Pontiac Vibe. Celle-ci est brièvement vendue au Japon comme Toyota Voltz entre 2002 et 2004 en remplacement de la Sprinter Carib.

Pour la dixième génération, la marque japonaise vise un public plus jeune et propose un monospace au style plus carré en 2007 : la Corolla Rumion commercialisée au Japon, mais aussi en Australie comme Toyota Rukus et en Amérique du Nord sous le label Scion xB. Les ventes restent modestes ce qui pousse Toyota à supprimer ce modèle au début de l’année 2016. Il n’inscrit pas à son catalogue un monospace de la onzième génération de Corolla.

La vaste famille Corolla a connu plusieurs modèles jumeaux au sein de la gamme Toyota mais aussi sous d’autres marques.

Au Japon, la Corolla E20 se dédouble en Sprinter vendue dans un réseau différent. Jusqu’en 2000, une Toyota Sprinter épaule la Toyota Corolla sur le marché japonais. L’appellation est parfois utilisée à l’étranger comme en Afrique du Sud. La plupart des Sprinter n’est qu’une version supplémentaire de la Corolla se différenciant seulement par sa calandre et sa finition. Ceci vaut pour les berlines de 1970 à 1983, les coupés de 1970 à 2000 et les breaks de 1991 à 2002.

À partir de 1983, la Sprinter berline devient un modèle à part entière. Si la plate-forme et les mécaniques restent identiques à celles de la Corolla, la carrosserie s’en distingue par un profil à six glaces latérales au lieu de quatre. Cette singularité perdure jusqu’à la dernière Sprinter qui disparaît en 2000. Il existe une exception : la Sprinter E100 qui conserve un profil à quatre glaces mais dont la carrosserie est néanmoins différente de la Corolla E100.

Le coupé Sprinter porte l’appellation Trueno à partir de 1983. Entre 1988 et 2002, le break de loisirs Sprinter Carib est un modèle à part entière qui est exporté sous le nom Corolla. Enfin, la Sprinter Marino est une version supplémentaire de la Corolla Ceres diffusée entre 1992 et 1998.

Au Japon, la Corolla E120 hatchback se dédouble en une Toyota Allex entre 2001 et 2006. Tandis qu’en Afrique du Sud, c’est la Corolla E90 hatchback qui se mue en Toyota Tazz en 2000 et jusqu’à la fin de sa carrière en 2006. En 2006, une Toyota Blade apparaît en parallèle de l’Auris uniquement pour le marché japonais.

Jumelle de la Corolla à partir de la 11^e génération, la Toyota Levin est produite par Guangzhou-Toyota en Chine depuis mai 2014. Cette version existe au côté de la Corolla fabriquée chez FAW-Toyota. À partir de 2020, Toyota ajoute une variante à empattement allongé de la Corolla, nommée Allion ou Levin GT.

En Amérique du Nord, la société Nummi commune à Toyota et General Motors produit plusieurs modèles jumeaux de la Toyota Sprinter entre 1983 et 1997 et de la Corolla entre 1997 et 2002. Ces voitures sont réservées au marché nord-américain où elles sont vendues comme Chevrolet Nova, Geo Prizm et Chevrolet Prizm. En 2002, Nummi démarre la production de la Pontiac Vibe, jumelle de la Toyota Voltz, et qui partage sa structure avec la Toyota Corolla Matrix. En 2009, la Pontiac Vibe disparaît en même temps que la marque Pontiac après avoir été renouvelée pour le millésime 2008.

Sur le marché australien et en vertu d’un rapprochement imposé par une législation locale, Toyota fournit des Corolla à Holden qui les vend comme Holden Nova entre 1989 et 1996.

Enfin, la marque Scion, créée par Toyota à destination d’un public jeune et dynamique, reprend deux modèles Corolla : le monospace Corolla Rumion sous l’appellation Scion xB et la berline Auris E180 sous l’appellation Scion iM. À la disparition de Scion en 2016, cette-dernière continue sa carrière comme Toyota Corolla iM.

Le tableau ci-dessous récapitule les différentes jumelles de la Corolla par génération vendues sous une marque autre que Toyota.

La filiale de Toyota, Daihatsu, a proposé deux générations de son modèle Charmant qui reposent sur une plate-forme de Toyota Corolla mais disposent d’une carrosserie spécifique. La première est produite de 1974 à 1981 sur la base de la Corolla E20 tandis que la seconde est diffusée de 1981 à 1987 sur la base de la Corolla E70.

Au Japon, une Toyota Corolla II a également existé. Mais ce modèle n’a rien à voir avec la famille Corolla. C’est une version de la Tercel qui est produite en quatre générations entre 1982 et 1999. La Toyota Corolla II et ses jumelles Tercel et Corsa, sont remplacées au Japon par les Vitz et Platz, qui sont des versions de la Toyota Yaris que nous connaissons en Europe depuis 1998.

En Chine, le constructeur BYD clone la Corolla E120 sous l’appellation F3. La BYD F3 est dévoilée au salon de Guangzhou en novembre 2004 et produite de septembre 2005 jusqu’en 2021. Dans un autre registre, FAW-Toyota lance la marque Ranz pour diffuser des voitures électriques. Son premier modèle est une version à motorisation électrique de la Toyota Corolla E120. La Ranz EV est présentée comme prototype au salon de Shanghaï en avril 2013. La version de série est dévoilée au salon de Guangzhou en novembre 2014 mais la marque Ranz n’a finalement jamais été mise sur le marché.

La Toyota Corolla a privilégié au fil de ses générations des solutions techniques fiables et éprouvées. Elle passe à la traction avant seulement en 1983, cinq ans après que la Toyota Tercel l’ait inauguré dans la gamme du constructeur japonais. Mais la propulsion reste au catalogue jusqu’en 1987. À cette date, la transmission intégrale est aussi proposée dans la famille Corolla.

Au niveau des mécaniques, la Corolla ne recourt quasiment qu’à des quatre cylindres essence d’une cylindrée comprise entre 1,1 L et 1,8 L. Le diesel complète l’offre à partir de la quatrième génération. Les moteurs diesel ont des cylindrées comprises entre 1,4 L et 2,2 L.

La dixième génération bouscule quelque peu les habitudes. Un moteur 2,4 L est proposée sur certaines versions et certains marchés. De même, singeant les Golf VR6, BMW 130i et autres Alfa Romeo 147 GTA, un moteur V6 3,5 L est monté sur la Blade, modèle hatchback réservé au marché japonais. La Corolla E140-E150 voit aussi arriver une motorisation hybride dans sa gamme à partir de 2010 soit treize ans après le lancement de la première Prius. La onzième génération dispose aussi d’un moteur 2,0 L proposé en exclusivité sur la Corolla malaisienne. Le Diesel est abandonné sur la douzième génération.

Sur le plan des dimensions, la Corolla a grandi au fil des générations comme toutes les voitures de tous les constructeurs. L’empattement de la douzième génération est plus long de 41,5 centimètres que celui de la première. La berline tricorps a pris 81 centimètres en longueur en 50 ans.

Les schémas de transmission

Quelques caractéristiques techniques

* moteur 1.9D Peugeot en Europe entre 2000 et 2001

Depuis 50 ans, la Corolla a été produites ou assemblées dans vingt pays. Pour chaque génération, j’ai indiqué les pays où elle a été fabriquée.

Jusqu’aux années 1980, les Corolla provenaient principalement du Japon et d’Australie. La construction en Amérique démarre à la suite de l’établissement d’une société commune entre Toyota et General Motors : la NUMMI qui exploite l’usine de Freemont en Californie. GM avait établi ce site en 1962 puis l’avait fermé en 1982. Grâce à la constitution de NUMMI, l’usine redémarre en 1984.

À partir de 1988, le Canada rejoint le club des pays producteurs de Corolla. Au cours des années 1990, le Pakistan, la Turquie et le Brésil commencent à fabriquer des Corolla respectivement en 1993, 1994 et 1998 tandis que l’Australie produit sa dernière Corolla en 1996. La première Corolla européenne sort des lignes de production de l’usine Toyota de Burnaston au Royaume Uni en 1998.

L’arrivée de la neuvième génération en l’an 2000 marque la sortie des premières Corolla indiennes en 2003 et chinoises en 2004.

1G/E10	JP	AU	MY
2G/E20	JP	AU	MY	ID	NZ
3G/E30-50	JP	AU	MY	ID	NZ	TH
4G/E70	JP	AU	MY	ID	NZ	TH
5G/E80	JP	AU	MY	ID	NZ	TH	US	ZA	VE
6G/E90	JP	AU	MY	ID	NZ	TH	US	ZA	VE
(…)	CA	PH
7G/E100	JP	AU	MY	ID	NZ	TH	US	ZA	VE
(…)	CA	PH	TR	PK
8G/E110	JP	MY	ID	NZ	TH	US	ZA	VE	CA
(…)	PH	TR	PK	BR	GB
9G/E120-130	JP	MY	ID	TH	US	ZA	VE	CA	PH
(…)	TR	PK	BR	GB	CN	TW	IN	VN	BD
10G/E140-150	JP	MY	ID	TH	US	ZA	VE	CA	TR
(…)	PK	BR	GB	CN	TW	IN	VN
11G/E160-170-180	JP	MY	ID	TH	US	ZA	VE	CA	TR
(…)	PK	BR	GB	CN	TW	IN	VN
12G/E210	JP	TH	US	ZA	VE	TR	PK	BR	GB
(…)	CN	TW

À partir d’un tableau de production cumulée fourni par Toyota, j’ai calculé de manière approximative les quantités fabriquées pour chaque génération. Le record de production est détenu par la dixième génération. À aujourd’hui, la Corolla E120 est toujours vendue en Chine. De même, la Corolla E140 figure encore au catalogue sud-africain de la marque.

La Toyota Corolla est une des voitures les plus vendues au monde. Ce succès international démontre que les Corolla ont réussi à séduire un large public par l’ensemble de leurs prestations qui comprennent leurs lignes, leurs mécaniques, leurs qualités routières, leur confort et leur fiabilité. Quarante-quatre millions de personnes ne peuvent pas se tromper. Ce n’est pas non plus un coup marketing mais le résultat d’un travail méthodique et efficace, et d’une amélioration continue du produit.

D’un autre côté, la Toyota Corolla ne déclenche pas les passions en Europe à l’exception de quelques rares versions. Pourtant des versions sportives ont existé, des victoires ont été remportées en compétition, mais la Toyota Corolla n’a pas la même image qu’une Volkswagen Golf, une situation quelque peu injuste…