Le Renault 16 marque le retour de la marque au losange dans le segment des routières avec un brin de provocation.
Le Renault 16 marque le retour de la marque au losange dans le segment des routières avec un brin de provocation.
inédite (R115)
Gaston Juchet, assisté de Philippe Charbonneaux, au sein du centre de style Renault
Après le cuisant échec de la Frégate dans les années 1950, la Régie conçoit une voiture entièrement nouvelle, la Renault 16, pour combler le vide existant en haut de la gamme dans la gamme du constructeur. Aussi, ce modèle porte-t-il de grands espoirs pour la marque, alors dirigée par Pierre Dreyfus. Ce dernier se révèle être l’homme de la situation pour mener à bien un projet aussi ambitieux. En 1958, il décide de lancer le projet 114 pour une nouvelle voiture haut de gamme motorisée par un six cylindres, qui complèterait parfaitement la gamme en Amérique du Nord. Cependant l’échec de la Dauphine aux États-Unis, combiné à l’étroitesse du marché du haut de gamme en France, conduit à l’abandon du projet en 1961. En quatre mois, un nouveau cahier des charges est établi, et Renault part d’une page blanche pour développer le projet 115 qui deviendra la Renault 16.
Pourtant, il faut faire vite : la Frégate quitte le catalogue en 1960 sans remplaçante. Malgré cette contrainte de temps, les travaux à accomplir sont colossaux : une voiture inédite, un nouveau moteur et même une nouvelle usine, que Renault érige à Sandouville, dans la région du Havre, et uniquement destinée à la fabrication de la 16. Renault n’hésite pas à transposer le concept de voiture fonctionnelle introduit par la Renault 4 sur son futur haut de gamme. Sa carrosserie à hayon arrière et son habitacle modulable apparaissent dès lors réellement innovants dans cette catégorie. La 16 se positionne en effet comme une routière de taille intermédiaire, placée entre les moyennes et les grandes voitures. Ainsi elle n’affronte pas directement la DS Citroën mais trouve de parfaites concurrentes chez Peugeot avec la 404, mais surtout la 504 à partir de 1968.
Outre sa carrosserie munie d’un hayon arrière, la Renault 16 se veut moderne, en recourant à la traction avant et aux quatre roues indépendantes, tout en introduisant de nombreuses innovations (moteur entièrement en aluminium avec un circuit de refroidissement scellé comme sur la R4, système électrique alimentée par un alternateur, système de chauffage en nappes, boîte automatique à gestion électronique). La forme de la carrosserie est l’élément le plus marquant sur la Renault 16, première berline à hayon de sa catégorie. Dès lors, on emploie au lancement le terme de mi-berline, mi break, une appellation officiellement utilisée aux États-Unis par Renault pour la 16, qui est là-bas une « sedan-wagon ». Renault parle même de limousine en faisant référence aux six glaces latérales de la carrosserie. Malgré ou grâce à cette originalité, la 16 séduit d’emblée dès sa présentation et connaît un joli succès en France, mais aussi partout en Europe. Elle est d’ailleurs élue « Voiture européenne de l’année 1966 ». Au terme d’une carrière de 15 ans, sa production dépasse les 1,8 million d’exemplaires. Bien que le pari ait été ambitieux, Renault a réussi un retour gagnant avec la 16 au sommet de sa gamme.
Date | Millésime | Evènements | Description |
12/1964 | Début de la production | L’usine de Sandouville commence à fabriquer les premières Renault 16 de présérie. La production en série démarre le 2 janvier 1965. | |
03/1965 (Salon de Genève) |
Présentation en 1ère mondiale | ||
06/1965 | Commercialisation | Finition unique Absence de logo sur la calandre, les exemplaires de présérie disposent d’un discret losange posé au milieu du pare-chocs avant |
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08/1965 | AM 1966 | Améliorations | – Finitions normale ou Super (Luxe ou Grand Luxe à l’exportation). La Super se distingue par des dossiers de sièges avant inclinables, un accoudoir central à l’avant et à l’arrière, un allume-cigare, un capot moteur fermant à clé et un éclairage du coffre. – La calandre est ornée du losange Renault. |
09/1965 | Améliorations | Une baguette chromée apparait sur la barre de maintien du passager avant. | |
10/1965 | Améliorations | Un monogramme Renault 16 est appliqué sur la planche de bord, tandis que les passages intérieurs de roues arrière sont habillés en gris (auparavant ils étaient peints). | |
11/1965 | Améliorations | Le carter d’huile moteur est désormais à fond bombé. | |
12/1965 | Améliorations | Sur la planche de bord, les aérateurs de chauffage sont à volets pivotants dans l’axe d’ouverture (au lieu de trappes), le garnissage des passages de roue AR est noir, les joints de portes AV et AR sont en vinyle noir et non plus en tissu gris, et remplacement de la capsule du vase d’expansion par un modèle en bakélite. | |
01/1966 | Améliorations | La boîte de vitesses est améliorée au niveau des synchros de première et de seconde. La R16 reçoit un starter automatique à eau chaude et un conduit de retour d’essence au réservoir dans le but d’améliorer les départs à chaud. L’insonorisation a été modifiée. | |
02/1966 (Salon d’Amsterdam) |
Milestone | Le 3 Février, Pierre Dreyfus (PDG de Renault de 1955 à 1975) reçoit pour la R16, le Trophée Européen de la Voiture de l’Année. | |
03/1966 | Améliorations | Les plaquettes de frein sont plus épaisses | |
04/1966 | Améliorations | Les diabolos servant à fixer le silencieux arrière sont remplacés par des sangles élastiques. | |
09/1966 | AM 1967 | Améliorations | – Nouvelle planche de bord qui se présente désormais en simili perforé avec une grille d’aération sur sa partie supérieure en remplacement des volets d’aération. Le tableau de bord et le volant reçoivent un fond imitation bois, et on note l’apparition d’un témoin d’usure des plaquettes de freins. – Système de ventilation et de chauffage amélioré grâce à deux radiateurs avec un robinet gradué et un volet mobile qui remplace la grille sur la tôle d’auvent – Garnitures de portes à piqûres verticales et le pare-soleil prolongé au-dessus du rétroviseur |
09/1967 | AM 1968 | Améliorations | – Nouveaux enjoliveurs de roues à 4 facettes et butoirs de pare-chocs allongés vers le haut – Nouvelle commande de vitesses, la marche arrière se passe en poussant le levier vers le bas (et non plus vers le haut). Le schéma de la grille est gradué sur le pommeau. – Planche de bord en simili givré et non plus perforé. Le frein à main reçoit un témoin lumineux. – Le starter redevient manuel avec un voyant en remplacement du starter automatique. – La pédale d’accélérateur est suspendue au lieu d’être articulée au plancher. – Sur la version SUPER, l’accoudoir est escamotable à l’avant et apparait une nouvelle boîte à gants. |
09/1967 | AM 1968 | Nouvelle version | – Apparition de la version COMMERCIALE, équipée de pneus 155 x 355 au lieu de 145 x 355, d’un rétroviseur extérieur de série. La banquette AR est munie de plaque de protection. Une étiquette de tares est apposée au bas de l’aile avant droite. – Commercialisation aux États-Unis de la 16 Sedan Wagon avec un moteur 1565 cc de 70 ch SAE. Cette version suit les évolutions générales de la 16 (boîte automatique et toit ouvrant en 1969, nouveaux feux arrière en 1970) avant de disparaître du marché américain au début de l’année 1972, en étant remplacée par la 12. |
03/1968 (Salon de Genève) |
Nouvelle version | – Présentation de la R16 TS type R1151 dotée d’un nouveau moteur à culasse hémisphérique et carburateur double corps. La cylindrée passe de 1470 cc à 1565 cc. La puissance grimpe de 63 ch SAE à 87,5 ch SAE. – Elle se reconnait extérieurement aux projecteurs additionnels Cibié 45 sur le pare-chocs avant et à ses monogrammes « 16TS » sur le hayon et « Renault 16 TS » sur les ailes arrière. Le choix des coloris est spécifique à la TS. – À l’intérieur les changements sont notables : tableau de bord et volant recouverts de simili, 4 cadrans circulaires avec compte-tours au lieu du compteur horizontal, poignée de maintien au-dessus de la boîte à gants et décoration plus soignée, garnitures de portes à côtes verticales serrées. – Essuie-glace à deux vitesses, lunette arrière dégivrante et rétroviseur intérieur jour/nuit de série et lève-vitres avant électriques en option |
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09/1968 | AM 1969 | Améliorations | Les 16 normale et super reçoivent des essuie-glaces à 2 vitesses, l’éclairage du coffre commandé par l’ouverture du hayon et une surface des freins AV augmentée. Le circuit électrique intègre un câblage pour feux de recul. La TS reçoit des feux de recul de série et un monogramme « TS » au lieu de « 16TS » sur le hayon. |
03/1969 | Améliorations | Sur la TS : lève-vitres électriques de série | |
03/1969 (Salon de Genève) |
Nouvelle version | Commercialisation de la 16 TA type R1153, avec le moteur 1565 cc avec carburateur double-corps de la TS mais culasse de la 16 normale, transmission à 3 rapports à commande électronique et convertisseur de couple hydraulique, freins avec assistance comme sur la TS. | |
09/1969 | AM 1970 | Améliorations | – Planche de bord modifiée avec deux aérateurs ronds et des dossiers de sièges avant améliorés – Montre électrique et ceintures de sécurité à l’avant sur la TS – Toit ouvrant électrique disponible en option |
09/1969 | AM 1970 | Nouvelle version | Commercialisation de la TS commerciale, identique à la TS mais avec plaque de protection au dos de la banquette arrière et étiquette de tares apposée au bas de l’aile avant droite |
12/1969 | AM 1970 | Nouvelle version | Commercialisation de la TA commerciale, identique à la TA mais avec plaque de protection au dos de la banquette arrière et étiquette de tares apposée au bas de l’aile avant droite |
04/1970 | Améliorations | Toutes les Renault 16 sont équipées de ceintures de sécurité à l’avant. (NDLR en France, les ceintures deviennent obligatoires à l’avant le 1er juillet 1973) | |
09/1970 | AM 1971 | Face-lift | – Nouveaux feux arrière et barrette décorative remodelée à la base du hayon. La TS se distingue avec des feux de recul de série (comme précédemment) et des catadioptres placés sous les feux. – Nouvelles versions L et TL avec moteur 1565 cc et assistance de freinage – Réglage des phares par molette au tableau de bord – Frein à main déplacé à droite de la colonne de direction au lieu d’être à gauche – Nouveaux sièges communs à toutes les versions – Suppression de la TA mais la boîte automatique peut être commandée en option sur tous les modèles – Puissance du moteur de la TS légèrement augmentée |
09/1971 | AM 1972 | Améliorations | – Extérieurement les feux latéraux de stationnement disparaissent. – Sur les versions équipées d’une boîte automatique, le monogramme « automatic » apparait sur le bas du hayon AR – Totalisateur kilométrique journalier de série sur les L et TL – Appuie-tête avant et vitres teintées disponibles en option |
09/1972 | AM 1973 | Améliorations | – Nouveau circuit d’admission au filtre à air installé pour répondre aux nouvelles normes anti-pollution entraînant une légère baisse de puissance – Sur les L et TL : tableau de bord modernisé, enjoliveur central du volant noir et non plus imitation bois. Le starter est positionné à gauche de la colonne de direction. – Nouveau logo de calandre (losange signé Vasarely) – Cabochons de clignotant avant de couleur blanche au lieu d’orange en France – Les portes reçoivent de nouvelles serrures de sécurité. – Interrupteur d’essuie-glaces désormais éclairé la nuit – Nouveau tissu en drap multi-alvéolé pour les sièges – Points d’ancrages pour le montage de ceintures de sécurité à l’arrière. – Sur la L, l’allume-cigare ainsi que l’éclairage du coffre et du vide-poches ont été supprimés. L’encadrement des glaces latérales n’est plus chromé mais peint tout comme le levier de vitesse. – Sur tous les versions à boîte automatique, le démarrage du moteur se fait désormais par la clé de contact et non plus par le levier de sélection. |
09/1973 | AM 1974 | Améliorations | – Suppression du monogramme et de la barre chromée sur l’aile arrière et de nouvelles inscriptions sur le hayon – Sur la TS : montage d’une poignée de maintien au pavillon pour le passager avant ; suppression des projecteurs additionnels remplacés par des optiques bi-iode dénommés « kangourou » ; feux de recul de couleur blanche et non plus orange – Sur les L et TL détails de finition intérieure revus (poignée de lève-vitres, coloris du garnissage et nouveaux points d’ancrage des ceintures de sécurité) – Ceintures de sécurité à l’arrière sur toutes les versions |
10/1973 (Salon de Paris) |
AM 1974 | Nouvelle version | – Présentation de la R16 TX qui se place au-dessus de la TS. Son moteur est spécifique avec une cylindrée de 1647 cc et une puissance de 93 ch DIN et un starter automatique, accouplé à une boîte de vitesses dotée d’une 5e longue. – Extérieurement, la TX se distingue par une calandre spécifique avec quatre projecteurs à iode carrés, un déflecteur aérodynamique placé au-dessus du hayon arrière, des jantes spécifiques FERGAT semblable à celle de la 12 TS et des joncs chromés autour des passages de roues. – C’est la première voiture française à être équipée de série d’une condamnation électromagnétique des portes. La lunette arrière dégivrante est équipée d’un essuie vitre/lave-vitre. Le pare-brise est en verre feuilleté. Le tableau de bord est celui de la TS avec un encadrement chromé des compteurs, des aiguilles en tôle blanches et un volant spécifique, typé sport. Les ceintures de sécurité sont à enrouleurs à l’avant. La TX peut être équipé en option de la climatisation est en option ce qui est rare à l’époque |
04/1974 | Nouvelle version | La 16 TX peut être équipée de la boîte automatique ce qui entraîne une légère perte de puissance du moteur. | |
09/1974 | AM 1975 | Améliorations | – Calandre en plastique noir à la place de la calandre chromé sur les L, TL et TS – Bouton de signal de détresse positionné à gauche du volant – Sur la L suppression des enjoliveurs et du rétroviseur jour/nuit – Sur les L et TL : lunette arrière dégivrante désormais montée de série |
09/1975 | Arrêt de la commercialisation | – Suppression des versions Commerciale – Suppression de l’option boîte automatique sur les L et TS |
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09/1975 | AM 1976 | Améliorations | – Sur la L : taux de compression ramené à 8,0:1 au lieu de 8,6:1 pour permettre le fonctionnement à l’essence ordinaire ; puissance réduite à 55 ch au lieu de 65 ch – Sur les TL et TS : ceintures de sécurité avant à enrouleurs disponibles en option – Sur les TS et TX : essuie/lave-glaces commandés désormais par un levier et non plus par un bouton – Sur toutes les versions : bras d’essuie-glaces noirs, prise diagnostic montée sur la barrette de tension de la courroie d’alternateur ; premier rapport de boîte manuelle raccourci |
09/1976 | Arrêt de la commercialisation | Suppression des versions L et TS | |
09/1976 | AM 1977 | Améliorations | – TL disponible avec moteur basse compression de 55 ch – TL Automatic : nouveau moteur 1647 cc 68 ch – Sur la TL : montage d’un nouveau carburateur indéréglable et d’un starter automatique ; nouveau tableau de bord à cadran rectangulaire plus haut ; ceintures de sécurité avant à enrouleur de série – À l’extérieur de la TX : suppression des joncs chromés autour des passages de roues ; cache-moyeu au centre des jantes chromé remplacé par un élément noir avec le logo Renault – À l’intérieur de la TX : tableau de bord modifié avec l’encadrement des instruments et compteurs noir et non plus chromé ; cadrans éclairés en vert ; aiguilles en plastique orange au lieu d’être en tôle blanches ; tige du levier de vitesses et commodos et non plus chromés |
07/1977 | AM 1978 | Améliorations | – Puissance légèrement réduite sur la 16 TX à boîte manuelle (de 93 ch à 90 ch) – Sur la TL : feux de recul de série, impliquant le déplacement des catadioptres sous les feux arrière – Sur la TX : habillage des sièges en drap multilobé en lieu et place du velours – Sur toutes les versions : nouvelle montre, pare-soleils à tige et ressort, verrouillage du coussin de banquette AR par tirette sous le coussin, garnissage du pavillon et des pare soleil d’un aspect « grain de vache vanille » et non plus de la même teinte que les sièges |
02/1978 | Arrêt de la commercialisation | Suppression de la TL avec moteur 55 ch à basse compression permettant de rouler à l’essence ordinaire | |
07/1978 | Améliorations | – Feux avant à nouveau bicolore, orange et blanc, en France – Ceintures de sécurité arrière à trois points de série |
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07/1979 | Arrêt de la commercialisation | Suppression de la TL Automatic | |
05/1980 | Fin de la production |
Appellation | Moteur/BV | Marché | Période |
Normale ou Super | 1470 cc M4 | France | 1965-1970 |
Luxe ou Grand Luxe | 1470 cc M4 | Exportation | 1965-1970 |
L | 1565 cc M4 1565 cc A3 |
France et exportation | 1970-1976 1970-1975 |
TL | 1565 cc M4 1565 cc A3 |
France et exportation | 1970-1980 1970-1976 |
TL Automatic | 1647 cc A3 | France et exportation | 1976-1979 |
TS | 1565 cc M4 1565 cc A3 |
France et exportation | 1968-1976 1970-1975 |
TA | 1565 cc A3 | France et exportation | 1969-1970 |
TX | 1647 cc M5 1647 cc A3 |
France et exportation | 1973-1980 1974-1980 |
Sedan Wagon | 1565 cc M4 1565 cc A3 |
US ; CA | 1967-1972 1969-1972 |
Commerciale | 1470 cc M4 | France | 1967-1975 |
TS Commerciale | 1565 cc M4 | France | 1969-1975 |
TA Commerciale | 1565 cc A3 | France | 1969-1970 |
Europe
DE |
GB |
FR |
IT |
ES |
BE |
NL |
AT |
CH |
SE |
PT |
GR |
IE |
YU |
Reste du monde
US |
CA |
VE |
MY |
PH |
DZ |
MA |
AU |
ZA |
Lieux de production : France à Sandouville (76) pour 82% de la production et Flins (78) pour 18% de la production
Assemblage dans les pays suivants à partir de lots de pièces détachées : Algérie, Afrique du Sud, Australie, Canada (usine SOMA de Saint Bruno), Côte d’Ivoire, Irlande, Madagascar, Malaisie, Maroc, Philippines, Portugal, Trinité, Venezuela et Yougoslavie
Chiffres de production : 1 851 502 exemplaires dont 54% vendus en France et 46% à l’étranger
Carrosserie | Berline liftback 5 portes 5 places |
Poids à vide (kg) | De 980 à 1090 kg |
EMPATTEMENT - e (cm) | 265 à droite et 271,5 à gauche |
LONGUEUR - L (cm) | 1965-1970 : 423 |
LARGEUR - l (cm) | 165 ou 163 |
HAUTEUR - h (cm) | 145,5 |
Structure monocoque et carrosserie autoporteuse en acier
Suspension AV : Roues indépendantes ; Double triangulation ; Barres de torsion longitudinales ; Barre antiroulis
Suspension AR : Roues indépendantes ; Bras tirés ; Barres de torsion transversales ; Barre antiroulis
Freinage : D AV + T AR ; assistance sur les TS, TA, en Amérique du Nord et sur toutes les versions à partir de septembre 1970
Direction : à crémaillère
Position : longitudinal central avant
Matériaux : Bloc et culasse en aluminium
Vilebrequin à 5 paliers
Distribution : arbre à cames entraîné par chaîne
Refroidissement par eau
Roues motrices : Traction avant
Position du levier de commande de la boîte de vitesses : au volant
Autres éléments : gestion électronique de la boîte automatique
Version | 8 CV | Version US | 9 CV – L puis TL |
Désignation | R1150 | R1152 (BVM) R1153 (BVA) |
R1157 (*) |
Période | 1965-1970 | 1967-1972 | 1975-1978 |
Type | Essence | Essence | Essence |
Nombre de cylindres | 4 | 4 | 4 |
Disposition | L | L | L |
Cylindrée | 1470 cc | 1565 cc | 1565 cc |
Puissance | 55/63 ch | 62/70 ch | 55 ch |
Régime | 5000 tr/mn | 5200 tr/mn | 5000 tr/mn |
Norme | DIN/SAE brut | DIN/SAE brut | DIN |
Taux de compression | 8,6:1 | 8,6:1 | 8,0:1 |
Distribution | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral |
Alimentation | Carburateur inversé | Carburateur inversé double corps | Carburateur inversé double corps |
Boîte de vitesses | M4 | M4 ou A3 | M4 |
Vitesse maxi | 142 km/h | 150 km/h | 140 km/h |
Accélération 1000m D.A. | 39,2 sec. | n.d | n.d |
Consommation normalisée | 9,0 l/100 km | n.d | n.d |
(*) fonctionnement à l’essence ordinaire
Version | 9 CV – TA 9 CV – L ou TL |
9 CV – L ou TL | 9 CV – TL | 9 CV – TL Automatic |
Désignation | R1152 (BVM) R1153 (BVA) |
R1152 (BVM) R1153 (BVA) |
R1152 | R1155 |
Période | 1969-1972 | 1972-1976 | 1976-1980 | 1976-1979 |
Type | Essence | Essence | Essence | Essence |
Nombre de cylindres | 4 | 4 | 4 | 4 |
Disposition | L | L | L | L |
Cylindrée | 1565 cc | 1565 cc | 1565 cc | 1647 cc |
Puissance | 67/71 ch | 65/70 ch | 66 ch | 68 ch |
Régime | 5000 tr/mn | 5100 tr/mn | 5000 tr/mn | 5000 tr/mn |
Norme | DIN/SAE brut | DIN/SAE brut | DIN/SAE brut | DIN/SAE brut |
Taux de compression | 8,6:1 | 8,6:1 | 8,6:1 | 8,6:1 |
Distribution | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral |
Alimentation | Carburateur inversé double corps | Carburateur inversé double corps | Carburateur inversé double corps | Carburateur inversé double corps |
Boîte de vitesses | M4 ou A3 | M4 ou A3 | M4 | A3 |
Vitesse maxi | BVM 150 km/h BVA 145 km/h |
BVM 150 km/h BVA 145 km/h |
148 km/h | 145 km/h |
Accélération 1000m D.A. | BVA 39,8 sec. | BVM 38,0 sec. | n.d | n.d |
Consommation normalisée | BVA 9,9 l/100 km | 8,5 l/100 km | 8,7 l/100 km | 9,1 l/100 km |
Version | 9 CV – TS | 9 CV – TS | 9 CV – TS | 9 CV – TX |
Code moteur | R1151 | R1151 (BVM) R1154 (BVA) |
R1151 (BVM) R1154 (BVA) |
R1156 |
Période | 1968-1970 | 1970-1972 | 1972-1976 | 1973-1980 |
Type | Essence | Essence | Essence | Essence |
Nombre de cylindres | 4 | 4 | 4 | 4 |
Disposition | L | L | L | L |
Cylindrée | 1565 cc | 1565 cc | 1565 cc | 1647 cc |
Puissance | 83/87,5 ch | 85/90 ch | 83/87,5 ch | 93 ch (*) |
Régime | 5750 tr/mn | 5750 tr/mn | 5750 tr/mn | 6000 tr/mn |
Norme | DIN/SAE brut | DIN/SAE brut | DIN/SAE brut | DIN |
Taux de compression | 8,6:1 | 8,6:1 | 8,6:1 | 9,25:1 |
Distribution | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral | Soupapes en tête Arbre à cames latéral |
Alimentation | Carburateur inversé double corps | Carburateur inversé double corps | Carburateur inversé double corps | Carburateur inversé double corps |
Boîte de vitesses | M4 | M4 ou A3 | M4 ou A3 | M5 ou A3 |
Vitesse maxi | 160 km/h | BVM 165 km/h | BVM 165 km/h | BVM 170 km/h BVA 165 km/h |
Accélération 1000m D.A. | 34,6 sec. | n.d | n.d | 34,2 sec. |
Consommation normalisée | 9,5 l/100 km | 9,5 l/100 km | 9,5 l/100 km | BVM 7,8 l/100 km BVA 8,9 l/100 km |
(*) 90 ch DIN avec boîte automatique, et aussi avec la boîte manuelle à partir de septembre 1977
SÉRIE |
DISPONIBLE |
NON DISPONIBLE |
|
Chauffage |
X |
||
Aérateurs |
X |
||
Déflecteurs |
|
X |
|
Cendrier |
X |
||
Allume-cigare |
X |
||
Sièges AV séparés |
X |
|
|
Accoudoir central AV |
|
X |
|
Pare-soleil |
X |
|
|
Rétroviseur extérieur |
|
X |
|
Rétroviseur intérieur jour/nuit |
|
X |
|
Lave-glace |
X |
|
|
Compte-tours |
|
X |
|
Radio |
|
X |
|
Feux de recul |
|
X |
|
Phares longue portée |
|
X |
|
Réglage des phares au tableau de bord |
|
X |
|
Vitres teintées |
X |
||
Pare-brise feuilleté |
X |
||
Peinture métallisée |
X |
||
Appuie-tête avant |
X |
||
Ceintures de sécurité |
X |
||
Essuie/lave-glace arrière |
X |
||
Lunette arrière chauffante |
X |
||
Montre |
X |
||
Vitres électriques AV |
X |
||
Vitres électriques AR |
|
X |
|
Accoudoir central AR |
X |
|
|
Verrouillage centralisé |
X |
||
Banquette AR modulable |
X |
|
|
Climatisation |
X |
||
Direction assistée |
X |
La Renault 16, voiture innovante, a introduit les éléments suivants :
N’étant pas une sportive, la Renault 16 a participé à peu de compétitions. La routière familiale de la Régie a néanmoins couru dans plusieurs rallyes :
Entre 1966 et 1970, la Renault 16 participe à plusieurs épreuves du Mobil Economy Run.
Renault étudie un prototype de coupé et d’un cabriolet deux portes, susceptible d’apporter un parfum de dynamisme au modèle. La plupart des éléments de carrosserie étant spécifiques, il est rapidement (et heureusement) abandonné. À la demande de Renault, Ghia réalise aussi un prototype de coupé mais qui n’est pas retenu non plus.
En 1966, Philippe Charbonneaux, qui est alors un styliste indépendant ayant participé à la conception de la Renault 16, imagine une version 3 volumes pour les clients qui préféreraient une automobile plus classique. Elle adopte un toit plat, dépourvu des bordures si typiques de la R16, une grande lunette et un coffre classique. Le prototype est réalisé par le carrossier Augereau à Brou (28). Ce modèle tri-corps, un peu déséquilibré, ne sera heureusement pas accepté par la Régie.
La mécanique de la Renault 16 est utilisée par la Lotus Europe entre 1966 et 1971, mais aussi par l’Alpine A110 à partir de 1968, et le petit constructeur lyonnais Marsonetto pour un coupé produit entre 1968 et 1969 en quatre exemplaires seulement. Plusieurs fabricants français de véhicules en kit (BSH, Jidé et Scora) proposent le montage du moteur de la Renault 16 dans leurs voitures entre 1969 et 1977.
Enfin, le spécialiste de l’amélioration des mécaniques Renault, Autobleu, propose dès 1966 un kit moteur nommé « Veloce 16 » qui fait gagner environ 10 km/h et deux secondes sur le kilomètre départ arrêté à la Renault 16. Ce kit comporte une tubulure de plus forte section avec un carburateur Weber double-corps, un filtre à air spécial et un pot d’échappement à double sortie. Il est vendu 1023 francs en 1967 à mettre en relation avec un tarif catalogue de 11 530 francs pour la 16 Super. Un équipement similaire est développé pour la 16 TS à partir de 1969.
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